Les Arméniens sont une des populations les plus anciennes du Moyen-Orient à exister de nos jours et à continuer à habiter, au moins une partie, sur leur espace culturel.
Ce livre est un essai qui examine le lien complexe entre les Arméniens et la population qui habitait auparavant le même espace, les Ourartéens. Il interroge l’origine des Arméniens. Les réponses sont proposées sur la base des divers types de sources et de disciplines traitant de cette question.
Sont tour à tour examinés les inscriptions iraniennes (achéménides), des textes littéraires latins, grecs, araméens et hébreux, les résultats des fouilles archéologiques réalisées depuis près d’un siècle, les enjeux linguistiques et même les plus récentes études génétiques sur l’évolution des populations humaines.
Maxime K. Yevadian, Philosophiæ doctor de l’Université Halle Wittenberg, historien, arménologue, est chercheur associé au laboratoire CNRS d’HiSoMA, UMR 5189 (Lyon) ; il travaille sur l’Arménie antique et médiévale et la mobilité de ses populations.
Il a déjà publié une soixantaine d’articles, une dizaine d’ouvrages aux Sources d’Arménie : Dentelles de pierre, d’étoffes, de parchemin et de métal, L’Art des Chrétiens de l’Arménie au Moyen Âge (2006) ; Christianisation de l’Arménie, Retour aux sources, en deux volumes (2007-2008), Les métamorphoses de Tigrane avec Alexandre Siranossian (2014), et coordonné un atlas historique de l’Arménie (2016), ainsi que de nombreux articles.
8 chapitres et de nombreuses annexes
200 pages illustrées – Plus de 50 illustrations