Nous avons à présent un accès aisé à des dizaines de milliers de pages constituant les treize premiers siècles de la littérature arménienne. La centaine d’auteurs qui seront étudiés cette année témoigne d’une exceptionnelle richesse et d’une grande diversité dans les thèmes abordés et la sensibilité à tous les aspects de la vie humaine. Ces centaines d’œuvres constituent un témoignage unique sur la vie, la foi et les rêves des habitants du plateau arménien durant près de mille trois cent ans de Mesrop Maschot’s (†439) à Sayat-Nova (†1795).
- Introduction générale
- L’invention de l’alphabet arménien et la traduction de la bible
- L’âge d’or de la littérature arménienne
- Fonder une culture intellectuelle, spirituelle et nationale en quête d’universel (450-610 env.)
- L’affirmation du monophysite en Arménie (618-728)
- La littérature de traduction en arménien : l’école hellénophile (520-735), par Benedetta Contin
- Entre chalcédonisme et islamisme (620-885)
- La renaissance de royaumes arméniens en Arménie et ses conséquences littéraires (ca. 850-1070)
- De la catastrophe à la renaissance en Cilicie (1064-1375) : la veine historique
- De la catastrophe à la renaissance en Cilicie (1064-1375) : les enjeux théologiques
- Une figure marquante saint Nersès Chenorali, par Abraham Terian
- Les traités de nouvelles matières : droit, médecine, hippiatrie, etc.
- Les historiens, théologiens et philosophes tardifs
- Poètes et troubadours en arméniens moyen de Frick à Sayat Nova, par Aram Kerovpyan
- La littérature liturgie chantée, par Aram Kerovpyan
- L’entrée de la modernité dans la littérature, Constantinople et Madras, par Saténig Batwagan-Toufanian
- Conclusion générale